Le BMX

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Le BMX (Bicycle Motocross) est un sport cycliste dit « extrême » dont la pratique a vu le jour dans les années 1970. Il se démarque du vélo traditionnel par sa petite taille (ses roues mesurent en moyenne 20 pouces ce qui permet aux riders d’en faire un usage spectaculaire). Sa pratique se divise en 2 disciplines : la Race et le BMX Freestyle :

1. La Race : A l’origine, le BMX a été développé par des riders n’ayant pas les moyens d’investir dans une moto-cross et qui ont fait de leur vélo une forme de substitution à cette pratique. La race consiste alors à réaliser des courses sur des pistes en terre parsemées d’obstacles (bosses, doubles, tables etc) à la manière des courses de motocross. Elle s’est rapidement imposée comme un sport à part entière et comme la discipline première du BMX. Elle est d’ailleurs aujourd’hui ralliée à la FFC (Fédération Française de Cyclisme) et a sa place aux Jeux Olympiques.  Elle est donc la pratique la plus démocratisée de ce sport et regroupe à ce jour un nombre considérable de riders.

2. Le BMX Freestyle : Il s’agit d’une discipline plus marginale du BMX, mais non moins spectaculaire. Son but est de réaliser des figures techniques et acrobatiques avec son vélo. Contrairement à la race, le BMX freestyle est un sport extrême libre, c’est-à-dire qu’il n’appartient à aucune fédération en France, malgré le nombre croissant de riders qu’il attire. Il se divise en plusieurs sous-catégories :

Le Dirt est l’une des plus anciennes vagues du freestyle. Il consiste à réaliser des figures sur une succession de bosses en terre. Le but ici, contrairement à la race, n’est pas la course, mais bien la réalisation de figures techniques complexes et dont la difficulté permet de départager les différents riders.

Le Street est né peu de temps après le Dirt. Il correspond à une appropriation des milieux urbains par les riders. Ainsi le mobilier urbain comme la rue, les escaliers et leurs rambardes se transforment en des supports de cette activité sur lesquels les riders réalisent leurs figures.

Le Park est la discipline la plus connue du BMX freestyle. Elle consiste à réaliser des figures sur des modules reproduisant certaines formes du mobilier urbain : tables, courbes, plans inclinés regroupés au sein d’un même espace. Le Park recouvre en quelque sorte toutes les autres disciplines du BMX (dirt, street, flat, rampe) puisqu’il permet aux riders d’évoluer sur tous les types de structures possibles (funboxes, rampes, minis, quarters, volcanos etc). Il s’agit de la discipline la plus impressionnante et la plus pratiquée dans le monde. Elle est notamment représentée aux X-Games aux côtés du Dirt, la plus grande compétition internationale de sports extrêmes.

La Rampe qui rejoint en quelque sorte le Park, reste un domaine à part de cette discipline. Elle consiste en effet à n’évoluer que sur un seul type de module, le half-pipe (aussi appelé la « Big »), c’est à dire une rampe qui peut dépasser les 3 m de hauteur. Les riders y enchainent des figures aériennes d’une courbe à l’autre et peuvent atteindre des hauteurs vertigineuses. Tout comme pour le Dirt, le Street ou le Park, il s’agit d’une discipline à hauts risques qui nécessite une maîtrise absolue de son vélo.

Le Flat est quant à lui né au début des années 1980. C’est une discipline très particulière du BMX qui consiste en la réalisation d’enchaînements de diverses figures sur un sol plat. Celles-ci doivent toujours s’effectuer avec au moins une roue au sol. Sans doute la plus technique des disciplines du BMX, elle en reste néanmoins la moins dangereuse. Le flat est parfois presque considéré comme un art, semblable à la danse.